Le 20 septembre, G-Dragon faisait son grand retour sur scène avec un concert unique en Europe, donné à la Défense Arena de Paris. Après son apparition remarquée lors du Gala des Pièces Jaunes en janvier dernier, l’annonce de cette tournée mondiale avait déjà fait battre le cœur des fans. Et lorsque la seule date européenne fut dévoilée en juin – Paris, et rien d’autre – l’attente est vite devenue insoutenable pour les fans. Trois mois d’attente, et l’impatience a laissé place à un moment qu’on n’oubliera pas.
Un départ en feu
À 19h40, les premières notes de Power ont donné le ton : la soirée allait être explosive. Toute la salle s’est levée, portée par une énergie presque immédiate. G-Dragon, en parfait maître de cérémonie, a rapidement enchaîné avec Home Sweet Home, deuxième single de son nouvel album en collaboration avec Taeyang et Daesung de BIGBANG et l’un des moments forts de la soirée. Le public chantait, sautait, criait et vibrait avec lui. On avait l’impression de vivre chaque note ensemble, dans une énergie qui ne retombait jamais. Durant près de trois heures, pas un temps mort n’a été laissé au hasard. Si certains ont pensé que les interludes cassaient le rythme, ils ont au contraire renforcé l’expérience. Entre plusieurs changements de costume, des vidéos projetées montraient un G-Dragon plus vulnérable, assis dans une chaise de réalisateur sous son vrai nom, Kwon Ji-yong. Ces séquences, à la fois touchantes et introspectives, révélaient une facette plus intime de l’artiste, contrastant avec l’explosion d’énergie qu’il affichait à chaque retour sur scène.
Moments phares de la soirée
Côté visuel, le spectacle était grandiose : lumières spectaculaires, danseurs pros, chorégraphies calibrées, mais toujours habitées. Même la vaste scène de la Défense Arena paraissait soudain plus proche, preuve que le show avait été pensé jusque dans les moindres détails. De Crayon à Bonamana, le chanteur a joué avec les ambiances, passant de l’exubérance à la sensualité. Mais c’est avec Crooked que la salle a vraiment pris feu : des milliers de lightsticks en forme de marguerite illuminaient l’arène. Puis est venue l’annonce qui a enflammé la salle : le retour de BIGBANG en avril prochain à Coachella.
« Je reviendrai très vite avec mes frères », a-t-il lancé, déclenchant cris et applaudissements d’une foule déjà conquise.
De quoi relancer toutes les rumeurs : T.O.P sera-t-il de retour sur scène avec eux ? Le concert a ensuite continué avec des titres comme Too Bad – ponctué d’un clin d’œil à Paris avec quelques notes de Lady Marmalade – ou encore Drama, sans doute le moment le plus touchant de la soirée. En rappel, G-Dragon a offert à ses fans I Belong To You et une reprise de This Love, pendant laquelle il est descendu de la scène pour se rapprocher du public, clôturant le concert sur une note joyeuse et festive.
Un roi fidèle à sa légende
En trois heures, G-Dragon a rappelé pourquoi il reste l’une des figures majeures de la K-pop. Plus qu’un simple concert, c’était une expérience totale, où la musique, la mode, la mise en scène et l’émotion se répondaient sans arrêt. Qu’il soit exubérant ou fragile, provocateur ou attendrissant, il a prouvé qu’il savait toujours surprendre. Paris n’était peut-être qu’une date dans sa tournée, mais pour ses fans européens, c’était bien plus : la preuve que G-Dragon est encore et toujours ce roi de la K-pop, capable de transformer une salle gigantesque en lieu intime. Et rien que l’idée de retrouver bientôt tous les membres de BIGBANG réunis sur scène à Paris, comme il l’a laissé entendre, suffit à nous faire patienter un peu et à adoucir cette fameuse dépression post-concert ressentie dès que les lumières se sont rallumées pour annoncer la fin du show.
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